Maude & Benjamin vous présentent en exclusivité le MAUBENTOUR ! En tournée dans toute la France

jeudi 17 juillet 2014

Album du marais Poitevin à l'homme de cro magnon

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De la Venise verte à l'homme de Cro magnon

Notre aventure continue avec 3250 kilomètres au compteur. Après avoir quitté Pascale, Claude et leurs abeilles nous avons repris la route sous une chaleur étouffante en direction de la Venise verte, partie mouillée du marais Poitevin. Au programme, balade en barque dans le marais classé. Afin d’arriver dans cette partie du marais nous avons emprunté de petites routes très agréables longeant la sèvre. Notre balade en barque faite avec un guide nous a permis de découvrir une partie cachée du marais, que nous pouvons voir seulement en bateau.  Balade qui s’est terminée sous la pluie, car comme on dit après le beau temps vient la pluie, nous avons donc connu une période de quelques jours marquée par des averses et une petite chute des températures. C’est donc tout mouillé que nous avons terminé la journée.




C’est dans le marais que notre aventure vendéenne s’est terminée, nous avons ensuite repris la route en direction de la côte Atlantique pour rejoindre la ville de la Rochelle. Pour se faire, nous avons emprunté une route à vélo à travers les canaux du marais. C’est sous un ciel menaçant que nous sommes arrivés à destination, après la visite de la tour St Nicolas (une des tours du port de la Rochelle), c’est sous un grand soleil que nous avons juste eu le temps de faire le tour de la ville, avant de devoir trouver un abri pour le pique nique à cause des gouttes.


Nous avons ensuite pris la vélodyssée (grande route cyclable le long de la côte de Roscoff à Biarritz) pour nous rendre à Rochefort afin de visiter la corderie royale, notre route sur 35 kilomètres s’est faite sous la pluie et avec le vent de face.
Après Rochefort c’est à Saintes que nous sommes allés, sur une route encore et toujours pluvieuse, jusqu’à Saintes où le soleil est apparu pour notre arrivée, ce qui nous a permis de faire une très belle balade dans la vieille ville. Le soleil nous a suivi jusqu’à Cognac, puis Angoulême où nos jambes ont bien souffert des très longues montées. Le fait d’avoir quitté le littoral s’est très vite ressenti au niveau des jambes, de plus il n’y a pas de piste cyclable le long de la Charente à la différence de d’autres cours d’eau comme la Loire par exemple, ce qui nous a obligé à prendre  de petites routes de campagnes très vallonnées.


Cette partie de la campagne a été très agréable, nous avons traversé de très beaux petits villages pour pouvoir arriver dans le nord du Périgord, ce qui nous a encore plus fait souffrir, car le Périgord est lui aussi très vallonné. C’est sous quelques averses que nous avons fait notre entrée dans le Périgord vert, nous avons continué notre route jusqu’à Périgueux, qui est une très belle ville, avec un cœur ancien très important. Nous avons eu la chance de pouvoir nous balader sous un grand soleil, et de profiter d’un marché nocturne dans la vieille ville.

Nous avons ensuite continué notre route jusqu’à la vallée de la Dordogne, où nous avons eu notre deuxième crevaison en pleine descente, perdu dans la campagne. Nous avons vraiment aimé cette partie du Périgord noir, entre la vallée de la Dordogne et celle de la Vézère. De très beaux villages sont à visiter, c’est aussi ici que de très nombreuses grottes préhistoriques sont à découvrir. C’est ici, chez l’homme de cro magnon que nos parents sont venus nous rejoindre pour un weekend de retrouvailles.


Durant ce weekend, à défaut du beau temps, nous avons tout de même fait de très belles visites, et aussi très bien mangé. Cette partie du Périgord concentre de très nombreux « plus beaux villages de France », nous avons donc pu faire la visite de quelques uns comme Beynac et Cazenac, Castelnaud la Chapelle, Domme ou encore celui de la Roque Gageac. La pluie nous a permis d’aller nous abriter dans une grotte préhistorique, celle du sorcier, ou se trouvent de nombreuses gravures, dont celle d’un homme, ce qui est très rare dans l’art pariétal. Nous avons aussi visité une ferme de production de foie gras qui élève ses oies. Le Périgord est la région du foie gras, et du canard, c’est donc sous toutes leurs formes que nous les avons dégustés (c’est aussi plus lourds que nous sommes repartis…)


Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, à la fin du weekend, chacun à repris la route, en voiture ou à vélo pour les plus courageux !
Nous avons maintenant 3250 kilomètres au compteur, et sommes toujours autant ravis de notre voyage, qui nous donne à voir de très beaux paysages. Nous avons adoré la partie mouillée du marais Poitevin, et aussi la Dordogne, qui sont de magnifiques coins (idée de vacances pour ceux qui ne sauraient pas encore où partir).


Nous avons continué notre route en direction du canal du midi, mais un peu de patiente, il vous faudra attendre notre prochain article pour connaître la suite de notre périple. 

A très vite, Maude & Benjamin      

dimanche 6 juillet 2014

Photo du Wwoofing à la miellerie

Voici le LIEN des photos de notre dernier Wwoofing !

Wwoofing à la miellerie des Fontenelles

Pour notre troisième Wwoofing, c'est chez Pascale et Claude que nous nous sommes rendus, un couple d'apiculteurs qui exercent dans la partie vendéenne du marais Poitevin. Durant 8 jours, nous avons appris chez eux le monde de l'apiculture et des abeilles, monde fascinant qui nous a grandement passionné. 

Pour notre première matinée de Wwoofing, nous avons été séparés, Maude est restée avec Pascale à la miellerie, étiqueter des pots de miel pour une commande. Benjamin lui est parti avec Claude afin de préparer des ruches pour la transhumance (et oui les abeilles aussi transhument!). Afin de les préparer, il faut récolter le miel des ruches pour qu'elles puissent être par la suite déplacées. 
Durant l'après midi, nous sommes tous les deux restés avec Pascale afin de trier le pollen qui sera mis en pot et vendu à la boutique. Le pollen se récolte sous les ruches dans des trappes installées afin de pouvoir le récupérer. 


Les trappes permettent de récupérer seulement 10 % du pollen des abeilles afin de ne pas affaiblir la colonie, de plus, toutes les ruches ne sont pas équipées en trappes. C'est un système de grille à travers laquelle passe les abeilles et qui récupère un peu de leur pollen, seulement dans les plus fortes colonies. Le pollen est par la suite trié à l'aide d'une machine une première fois, et trier à la main avec une pince à épiler une deuxième fois. 
En fin d'après midi, Claude nous a présenté ses abeilles "buckfast", qui sont une race d'abeilles issues de croisement de plusieurs abeilles afin d'obtenir une très bonne race. Les buck (dans le jargon apicole) sont très dociles et peuvent être travaillées sans aucune protection preuve à l'appui :



Pour notre deuxième journée, nous avons revêtu nos combinaisons de protection pour une matinée sur le terrain. Nous avons commencé par voir comment diviser une ruche en plusieurs petites ruchettes afin d'agrandir le cheptel, et au final d'avoir un plus grand nombre de colonies. Chaque nouvelle ruchette reçoit une nouvelle reine, avec une partie des abeilles de l'ancienne ruche et crée une nouvelle ruche. Par la suite nous sommes allés avec Pascale sur ses ruchers afin de récolter du pollen. Le pollen se consomme frais ou sec, c'est un aliment riche en vitamine et il permet de combler certaines carences. En général on fait une cure de pollen avec une cuillère à soupe le matin pendant 1 mois. 
L'après midi, les travaux manuels étaient au programme, Pascale nous a demander de préparer des ruches afin d'accueillir ses ruchettes. Benjamin en a monté quelques unes, par la suite nous avons dû les peindre. Pascale travaillant dans le bio, nous avons dû utiliser des matériaux non chimiques comme la chaux et des pigments pour peindre les ruches et cela en plusieurs étapes. 
Le soir nous sommes allés avec Claude voir en quoi consistait la transhumance des abeilles. Les abeilles sont transhumées afin d'obtenir un miel différent selon les floraisons. Par exemple ici les abeilles qui se trouvaient près des châtaignés ont été déplacées près des champs de tournesol. La transhumance doit se faire de nuit car il fait être sûr que toutes les abeilles se trouvent dans la ruche (les abeilles ne volent pas la nuit). 


Notre troisième journée a commencé par une grasse matinée, nous avons ensuite aidé Pascale à trier son pollen, qui est un travail long et rigoureux. L'après midi, nous avons continué notre peinture sur les ruches, de couleur violette grâce à un mélange de pigments. 


Pour notre quatrième journée, nous avons fait atelier confiture. Pascale vend des confitures maisons au miel. Nous avons coupé en morceaux et trié 10 kilos d'abricots. La confiture a ensuite été aromatisée à la lavande. Par la suite, la confiture a été mise en pot et stérilisée afin d'être vendue à la boutique et sur les marchés. Nous avons fini la journée par trier un peu de pollen, avant de partir faire un petit tour en ville avec eux.



Le cinquième jour, nous sommes allés avec Pascale sur l'ensemble de ses ruchers afin de récolter du pollen à cause de la pluie de la veille, afin d'éviter qu'il se gorge d'humidité. Après une heure de récolte nous avons réuni 1.7 kilo de pollen (ceci n'est pas représentatif de l'ensemble des récoltes). L'après midi, nous avons eu quartier libre, nous en avons profité pour aller à Marans et faire un tour de bateau sur la sèvre. Les 30 kilomètres aller avec le vent dans le dos se sont faits beaucoup plus facilement que les 30 retour avec cette fois ci le vent de face. 



Le sixième jour, nous sommes allés nourrir les petites ruchettes crées à partir de la ruche divisée le deuxième jour. Le temps que la colonie se refasse en nombre, il est important de donner du sirop très sucrée aux abeilles. Pour terminer la matinée, nous avons fini de monter les ruches que nous avions assemblées et peintes. Pour cela nous avons fixé les ruches aux fonds de ruche (où se trouve la piste de décollage et atterrissage, nous avons ajouté un nourrisseur (ou l'on verse le sirop) et un toit aux ruches. L'après midi c'est avec Claude que nous sommes allés dans le marais afin de récolter du miel dans ses ruchers (toujours pour préparer la transhumance). Afin de bien récolter sur une ruche, il faut commencer par enfumer la ruche par l'entrée pour avertir de notre présence. On continu en enlevant le toit et le nourrisseur, on peut alors fumer l’intérieur de la ruche afin de calmer les abeilles. Par la suite, on peut sortir les cadre de la hausse (partie supérieur de la ruche réservée à la production de miel) pour voir si il y a du miel ou non. Si le cadre est plein de miel, il faut le taper sur le bord de la ruche pour faire tomber les abeilles, et remplacer le cadre plein par un vide. Tous les cadres pleins sont mis dans une hausse vide rangée ensuite dans le camion. Nous avons fini la journée par une balade avec Claude dans le marais. 


Le septième jour, nous sommes allés récolter deux autres ruchers avec Claude dans la matinée. L'après midi, nous sommes allés faire un tour dans le marais pour faire du repérage avec Claude afin qu'il choisisse l'endroit où il allait mettre ses ruches pour la transhumance. Les lieux sélectionnés ont été ceux à proximité des champs de tournesol. Nous sommes ensuite allés faire un tour au musée parc de finfarine, qui est consacré au monde de l'apiculture et des abeilles. Ce lieu est géré par une association où Claude est membre actif. 

Pour notre huitième est dernière journée de Wwoofing, nous sommes allés à la Rochelle avec Claude afin de récolter d'autres ruchers à lui. Trois ruchers ont été récoltés le matin. L'après midi, nous sommes restés avec Pascale afin de l'aider à trier du pollen. Ensuite nous avons fait une nouvelle confiture, cette fois ci à la figue et à la rhubarbe. Pour notre dernière soirée, nous sommes allés nous balader à Luçon, la ville la plus proche de chez eux. 



Cette expérience dans l'apiculture a été très enrichissante pour nous, nous remercions très sincèrement Pascale et Claude qui ont su nous transmettre leur passion et prendre le temps nécessaire pour nous apprendre les techniques de l'apiculture. Les abeilles sont fascinantes, nous avons d'autant plus pris conscience de l'importance qu'elles ont dans notre quotidien, et en quoi il est plus que nécessaire de les protéger. Durant cette semaine, nous avons pu voir différents ruchers empoisonnés à cause de l'utilisation de pesticides, et nous sommes restés impuissants car malheureusement il n'y a qu'en raisonnant l'agriculture que nous pourrons les sauver. Nous sommes par exemple trop peu nombreux à savoir que l'utilisation de pesticide doit se faire obligatoirement de nuit, afin qu'ils aient le moins d'impact sur les abeilles. Cette règle n'est malheureusement que trop peu appliquée. 
Encore merci à vous deux pour votre accueil et pour tout ce dont vous nous avez transmis. 

Maude & Benjamin