Maude & Benjamin vous présentent en exclusivité le MAUBENTOUR ! En tournée dans toute la France

jeudi 23 octobre 2014

de Saverne à la Loire

Voici l'album photo, de notre départ d'Alsace pour arriver en Lorraine, la Champagne Ardenne jusqu'à la Bourgogne.

Pour voir l'album, il faut cliquer ICI !!

On parle de Nous !!

Durant notre voyage, différents articles sont parus racontant nos aventures, voici les différents liens: 

La Nouvelle République le 9 mai 2014  Lien du journal

Ouest France le 14 juin 2014  Lien du journal

La Nouvelle République le 18 juillet 2014  Lien du journal

Les Dernières Nouvelles d'Alsace le 26 septembre 2014  Lien du journal

La Nouvelle République le 1er octobre 2014  Lien du journal

Et pas de panique, les derniers articles arrivent au plus vite !! 
A très vite, 
Maude & Benjamin 

mardi 30 septembre 2014

Album photo du nos aventures dans le Doubs puis en Alsace

Pour découvrir notre nouvel album, il faut cliquer ICI !!

Du vin jaune au Guewurztraminer

Après avoir quitté Vanessa, Alex et les enfants, nous avons repris la route à travers le Jura. Après avoir grimpé la montée du Lect, nous avons eu le plaisir d’avoir tout à redescendre la semaine suivante. C’est donc avec très peu d’efforts que nous sommes arrivés à Baume les Monsieur, un des plus beaux villages de France.  La balade à travers les ruelles a été très agréable, nous avons aussi fait la visite de l’abbaye fondatrice de l’ordre cistercien.


Le problème du Jura, c’est que tout ce qu’on descend, devra être inévitablement remonté… Nous avons ensuite poursuivi notre route en direction de Salin les bains, avec une route très vallonnée, un temps très frais, et bien entendu le vent de face…  Pour arriver à Salins les bains, nous avons emprunté la route touristique du sel, qui vaut le détour (malgré les très nombreuses montées) et permet de découvrir de très beaux villages et de superbes paysages.

Nous avons ensuite quitté le Jura pour arriver dans le Doubs où nous avons emprunté un canal dans la vallée. Le canal nous a permis de reposer les jambes, et de découvrir par grand beau temps de très beaux paysages très verts. Pour notre arrivé à Besançon, nous avons fait la connaissance d’un couple de tandémistes, voyageant jusqu’à Vienne en Autriche. Après avoir échangé sur nos parcours respectifs, nous avons fait réviser notre tandem pour le contrôle des 5000 km. Une fois la cassette changée et les freins réglés, nous avons repris la route toujours sur le canal en direction de Montbéliard. La vieille ville de Montbéliard nous a quelque peu déçu, mise à par le château, peu de belles choses sont à découvrir, cette ville ne vaut pas spécialement le détour.



De canal en canal, nous sommes arrivés en Alsace par l’euro vélo 6, qui continu la Loire à Vélo jusqu’à la mer noire. Nous sommes arrivés en début d’après midi à Neuf Brisach, et après un rapide tour des remparts Vauban et de la ville, nous sommes allés au camping déposer nos affaires afin d’être plus léger pour notre tour en Allemagne. Etant à seulement 5 kilomètres de la frontière, nous avons profité de notre proximité pour dépayser le Maubenbike. Nous sommes allés visiter la ville de Breisach, et avons profité des prix très attractifs pour faire nos courses. De retour au camping, nous avons profité de la soirée dans notre cabane de bivouac, petite folie du voyage !


Après une bonne nuit de sommeil en hauteur, nous sommes repartis par temps gris, à la découverte de la route touristique des vins d’Alsace. 
De villages en vignobles, nous avons découvert une super région façonnée par la vigne, les maisons à colombages colorées, les cigognes, les alsaciens et leur accent !

Nous avons découvert de très beaux villages dont celui de Riquewihr, avec de superbes maisons, est une jolie balade à faire dans ce village viticole. Nous avons découvert l’Alsace en pleine période des vendanges, sous un va et vient des tracteurs remplis de raisin fraichement ramassé. Nous avons aussi visité la très belle ville de Colmar, malheureusement sous un temps très gris...


Nous avons ensuite poursuivi jusqu’à Haguenau à côté de Strasbourg pour un weekend retrouvailles chez ma cousine que je n’avais pas vu depuis 2 ans. Nous sommes arrivés à Strasbourg à 15h30 avec déjà 70 kilomètres dans les jambes, nous n’avons pas eu le courage de poursuivre notre route et avons triché un peu en prenant le train pour faire les 30 kilomètres qui nous séparaient de chez elle. En arrivant à destination, après une rapide douche, nous sommes allés rattraper le temps perdu au restaurant pour manger la célèbre tarte flambée. Le lendemain, nous sommes partis en fin de matinée à Strasbourg profiter sous la pluie des journées du patrimoine. Nous avons eu l’occasion de monter en haut de la cathédrale de Strasbourg. Après avoir fait la queue pendant 20 minutes sous la pluie, nous avons pu faire l’ascension des 327 marches et découvrir le sublime vu sur la ville, et voir d’en haut toutes les statues, gargouilles et autres fondations de la cathédrale. Nous avons ensuite pris le temps de pique-niquer abrité sous la devanture d’un magasin puis avons traversé la vieille ville, et découvert les sublimes façades des maisons. La pluie ne s’arrêtant pas, nous avons rebroussé chemin direction Haguenau, pour une soirée bowling.   



Nous avons repris la route le lendemain matin en direction de Saverne, où André et sa famille, un collègue de mon père nous attendait pour la soirée. La route sur le canal a été très fraiche et difficile. Dès notre arrivée, André nous a emmené au col de Saverne prendre des photos de nous et du tandem pour agrémenter un article à paraître sur nous dans les DNA (dernières nouvelles d’Alsace). André et sa femme nous ont préparé une super soirée avec leurs amis, avec pour thème « le bouc d’or accueil le Maubentour ». Le bouc d’or étant leur quartier de résidence. Durant cette soirée nous avons fait la connaissance de supers personnes toutes en lien avec notre voyage. Nous avons été interviewés  par Dany, un de leur ami journaliste, avons beaucoup échangé avec la marraine d’Akia et son mari, ancien voyageur à vélo, mais aussi avec Xavier, Gabi, Bea et tous les autres. Un grand merci pour leur accueil et leur grande générosité qui nous ont fait passer une superbe soirée !!

Le lendemain, sous sommes restés chez André, afin de profiter de Saverne et des alentours. Nous avons donc pu profiter de Saverne et de ces alentours. Après une balade autour des ruines du château du Haut Barr, nous sommes redescendus dans Saverne découvrir ses ruelles, belles maisons typique d’Alsace. 

Après une dernière très bonne soirée chez André et sa famille, nous avons repris la route en direction de la Lorraine puis de la Champagne pour de nouvelles aventures qui vous serons racontées dans notre prochain article !!

A très vite, Maude & Benjamin 

dimanche 28 septembre 2014

Photo du Wwoofing à la Grange Marleille

Pour voir le lien de notre dernier Wwoofing chez Vanessa et Alex, il faut cliquer ICI !!

A très vite, Maude & Benjamin

Dernier Wwoofing à la Grange Marleille

Pour notre quatrième et dernier Wwoofing, c’est chez Alex et Vanessa, dans le Jura que nous sommes allés. Le but de cette quatrième expérience était de découvrir l’art de faire du fromage au lait de vache, et d’en savoir un peu plus sur la vie en autonomie. Durant 1 semaine, nous avons vécu à leurs côtés une expérience très enrichissante.
C’est exténués que nous sommes arrivés chez eux vers 15h30, juste après avoir monté la côte du Lect. Après avoir bu avec Alex un sirop de menthe (maison s’il vous plait) le temps de faire de rapides présentations, nous sommes ensuite allés nous installer dans leur yourte à côté de la ferme pour la semaine. Alex et Vanessa logent leur Wwoofers dans une yourte afghane typique. Une fois notre installation faite, nous avons fait un tour de la ferme, et avons découvert le superbe endroit où vie tout ce petit monde. Alex est ensuite allé chercher les enfants à l’école, puis nous avons fini la soirée au lac de Vouglans. Le lac de Vouglans est un super endroit, dans un écrin de verdure et de montagnes où pêcheurs et baigneurs passent du bon temps. L’endroit idéal pour apprendre à bien nous connaître autour d’un bon pique nique.


Le lendemain à 9h, nous sommes allés avec Alex traire les vaches. 6 vaches sont présentes sur l’exploitation, mais seulement 3 sont traites pour faire du fromage, le beurre et le lait. Nous avons par la même fait la connaissance d’Imotép, une de leur vache élevée aux câlins qui en demande et redemande ! 


C’est donc entre léchouille et accolade que nous avons fait sa connaissance. Nous sommes ensuite allés avec Alex à la fromagerie pour une initiation à l’art de la fromagerie. Art très complexe, surtout quand on utilise uniquement des levains naturels, (et non pas des levures) comme Vanessa et Alex qui travail leur production laitière de façon totalement naturelle. Entre grand levain et caillé doux, nous avons mis les mains à la patte (surtout dans le lait en fait) que nous avons vu se transformer au fur et à mesure des manipulations. Atelier du jour : la tomme, qui n’est pas faite tous les jours, mais une fois par semaine environ. Nous avons dû faire chauffer le caillé pendant un certain temps à 39 degrés, puis à l’aide du tranche caillé nous avons tracé des trait dans la pate obtenue afin de faire remonter le petit lait. Une fois tout le petit lait écopé et mis de côté pour les cochons du voisin, nous avons tamisé le reste de la pate de sorte de ne plus avoir de petit lait. Une fois l’opération terminée, nous avons moulé le tout. Il faut attendre encore un mois d’affinage pour connaître le résultat de notre travail, patiente patiente !!


Une fois la tomme terminée, je me suis occupée de laver les tommes déjà faites et stockée dans la cave d’affinage. A l’aide d’un chiffon imbibé d’un mélange de vin jaune du Jura, d’eau et de sel, je les ai toutes frotté recto verso, afin de laver la croute et de donner un bon gout de vin jaune aux tommes. Pendant se temps là, Benjamin a été en charge de retourner tous les fromages de vache stockés dans l’autre cave afin qu’ils puissent sécher de manière bien uniforme.   
Après le repas, nous sommes allés dans le jardin et la plantation ramasser les framboises (aussi vite dévorées par les enfants), puis avons nettoyé les poulaillers, la cabane des canard et enfin curé la grange où dorment les veaux la nuit. Ce travail nous a montré une des réalités du monde de la ferme, celle du soin quotidien à apporter aux différents animaux (y compris les dimanches et jours fériés). Avoir des animaux demande une attention et un travail journalier et constant. Pour bien finir la journée, nous sommes de nouveau allés prendre le soleil au lac avec Vanessa et les enfants, et avons de nouveau clôturé la journée par un bon pique nique au bord de l’eau.


 Pour notre deuxième jour à la grange Marleille, nous n’avons eu aucun impératif, weekend oblige, aucun travaux ne nous attendaient. Nous en avons donc profité pour passer du temps avec les enfants. Alex et Vanessa sont les parents de 2 paires de jumeaux de 6 et 7 ans), plein d’énergie. Entre cueillette et atelier argile, nous avons juste eu le temps d’aller gouter au lac, profiter d’une belle journée d’été. Benjamin a sorti sa canne à pêche d’une de nos sacoches et à pêché avec les garçons. C’est tous ensemble que nous avons passé la soirée avant de rejoindre notre yourte pour une bonne nuit de sommeil.

Notre troisième jour de Wwoofing était un dimanche, nous n’avions donc pas plus d’impératifs que la veille. Nous avons donc profité de la belle matinée ensoleillée pour faire une balade autour de la ferme. De nombreux GR sillonnent le coin, et de belles balades sont au rendez-vous. Après le repas du midi, nous avons peint les perles faites en argile la veille avec les enfants puis sommes partis à la chasse à la mûre où nous avons ramassé un beau saladier (aussi vite dévoré…) Pour finir l’après midi, nous sommes retourné voir la traite des vaches avec Alex. Alex à longtemps trait les vaches à la main, mais de tendinite en tendinite, il a opté pour une station de traite, qui lui permet de gagner beaucoup de temps, est surtout d’économiser ses avants bras. Nous en avons profité pour de nouveau câliner les vaches avant d’aller prendre le repas tous ensemble, et oui tant d’amour ça creuse !!


Pour notre quatrième journée de Wwoofing, nous avons eu rendez vous à 9h devant l’exploitation, avec au programme pour le matin, travail dans le potager. Nous avons commencé par éclaircir la bourrache puis avons mis toutes les fleurs à sécher pour de futures tisanes. Par la suite, nous nous sommes occupés des framboisiers que nous avons taillés et désherbés. Nous avons fini la matinée en ramassant les tomates bien mûres de la serre, avant de remonter prendre le repas tous ensemble. L’après midi s’est aussi fait en plein air, où cette fois-ci nous nous sommes occupé de la où nous avons dépréssé les carottes, et ramassé celles déjà bonnes à manger. A 17h, mon père (étant en déplacement à côté) est venu nous voir à la grange. Après avoir fait le tour de l’exploitation avec lui, nous sommes allés boire un verre avec lui en « ville », à Moirans quoi.


Notre cinquième journée à été rythmée par les casseroles cuillères et fouets mis en action dans la cuisine !! Vanessa et Alex essayent d’être un maximum autonome, pour cela, ils font cuire dans leur four à pain tous les 10 à 15 jours, une fournée de pains, biscuits, tartes et autres pizze qui seront dégustés tout au long des repas et goutés par la famille jusqu’à la prochaine fournée. Nous avons eu la mission d’une fournée de 15 jours de bonnes choses en tout genre, pendant que Vanessa était à la fromagerie, et Alex faisait le pain. Nous avons donc retroussés nos manches, pesé et saupoudré et façonné le garde mangé de la famille. Benjamin a été le chargé des pates à tartes sucrée et salée. Pendant ce temps j’ai moi été en charge des cookies, biscuits quatre-quart. Après le repas, nous avons continué en garnissant les pates préalablement préparées par Benjamin. Pizze, quiches, tartes ont justes eu le temps d’êtres finies avant de recevoir par Vanessa un cours de pain au chocolat. Une fois tout cela fini et la cuisine nettoyée, nous sommes allés prêter main forte à Alex pour l’enfournement de toutes ces bonnes choses. Pour le repas du soir, nous avons pu déguster dehors quelques unes de ces merveilleuses créations !! (oui oui nos chevilles vont bien J ) L’alerte des poules face au renard nous ont retourné à la réalité : horreur les poules n’avaient pas été fermées. Heureusement, nous mangions dehors et avons pu réagir vite et toutes les sauver.


Pour notre sixième est dernière journée de Wwoofing, Benjamin et moi avons été séparés pour la matinée. Benjamin est allé dehors avec Alex s’occuper de fermer le nouveau parc des vaches, puis est allé dans la plantation, changer les files qui soutiennent les framboisiers. Pendant ce temps là, je suis restée avec Vanessa à la fromagerie, mouler les fromages de vaches, laver de nouveau les tommes et retourner tous les fromages.
L’après midi, c’est ensemble que nous avons fini de nous occuper des framboisiers, puis avons désherbé les rangés du potager quelque peu envahi par les mauvaises herbes. Pour finir la journée, nous sommes allés avec Vanessa au marché de producteur de Lons le Saunier voir ce qui se passait de l’autre côté du comptoir. Cette expérience nous a beaucoup plu, même si malheureusement par manque de signalétique, le marché n’a pas le monde qu’il mérite. Nous en avons aussi profité pour nous aussi remplir notre panier de bons produits locaux.



C’est encore une fois avec tristesse que nous avons quitté Vanessa et Alex ainsi que leur tribu. Un grand merci pour tout ce dont ils nous ont appris, la façon dont ils nous ont accueilli. Nous avons beaucoup appris chez vous, à très vite, nous avons encore pleins de choses à découvrir avec vous !        

mercredi 17 septembre 2014

Album photo de notre épopée Jurassienne

Cliquez ICI pour découvrir l'album photo de nos aventures Jalioromaine et Jurassienne !!

dimanche 14 septembre 2014

A l'assaut des montagnes !!

C’est fatigués mais heureux que nous sommes arrivés à St Romain chez mes parents, pour une petite pause de 12 jours, afin de reposer les mollets, et surtout de profiter de tout le monde !! Ces 12 jours ont à peine été suffisant pour faire tout ce que nous avions prévus. Entre les visites à la famille et aux copains, c’est à peine reposés que nous sommes repartis sur les routes de France…

C’est à Villette sur Ain chez ma Grand-mère que nous avons fait notre 1ère halte pour la reprise, qui a été plus difficile que prévue, au vu de la route légèrement vallonnée, et des mollets grandement sollicités. Avant d’arriver à Villette, nous sommes allés visiter la cité médiévale de Pérouges, sous un temps assez couvert mais sans pluie ! Les grandes vacances sont terminées, et comme au début de notre voyage, on se retrouve à être presque seuls pour se balader et pour visiter : le bon-heur !! Pérouges est un village classé « plus beau village de France », et il le mérite, ce village et rempli de trésors à découvrir à chaque coin de rue.



La reprise de notre tour de France s’est tout de même faite en douceur, car nous avons finalement décidé de passer le weekend à Villette,  et de reprendre la route que le lundi matin.
La vraie reprise s’est donc faite ensuite en direction des Dombes, où une première côte nous a fait commencer la journée. Après avoir durement grimpé, nous nous sommes retrouvés sur le plateau des Dombes, « le pays aux milles étangs ». Le paysage était tout simplement super, la faune et la flore très importante, le soleil au rendez-vous, une journée parfaite pour faire du vélo. 

 
Nous nous sommes arrêtés à l’épicerie de la Trappe à l’abbaye notre Dame des Dombes, où tous les produits vendus sont entièrement faits par des moines trappistes, pour faire le plein pour le pique nique du midi. Nous avons ensuite continué notre route à travers les étangs, pour visiter la ville de Châtillon puis nous avons poursuivi jusqu’à la ville de Bourg en Bresse pour y faire notre nuit étape.


Le lendemain, nous sommes repartis en direction de la ville de Simandre sur Suran, ville frontalière entre l’Ain et le Jura. Pour cette étape, nous avons fait seulement une 30 aine de kilomètres, car la route s’est avérée être assez difficile, plus difficile que prévue, avec de grosses montée et de nombreux vallons à franchir. La beauté des paysages a bien valu les nombreuses montées, et les tiraillements dans toutes les jambes !!

Après avoir quitté la ville de Simandre, nous avons affronté notre première ascension du bas-Jura avec la montée d’une côte de plus de 4 kilomètres avec un dénivelé de 5%, pour arriver à une hauteur de 540 mètres d’altitude. Bienvenue dans le Jura !!  C’est fatigués mais fiers de nous que nous sommes arrivés en haut. La magnifique vue sur la montagne et les forêts valait largement les picotements dans les mollets. La vue en haut de cette côte donnait sur une grande esplanade qui nous a permis de voir une partie des montagnes du Jura. Après avoir profité de la vue, nous avons continué notre chemin. Après une grande montée, nous avons naturellement trouvé une grande descente qui nous a permis de reposer les jambes, et de traverser sans efforts de nombreux petits villages de montagne.

Dans cette partie du Jura, nous avons eu beaucoup de mal à faire nos courses et à nous ravitailler. Nous avons traversé de nombreux villages bien souvent très isolés, mais n’avons trouvé que très peu de grandes surfaces. Nous avons souvent dû aller dans des enseignes que nous ne connaissions pas ou alors dans de petites superettes.  Cette partie du Jura nous a beaucoup plu car très belle, verte et sauvage, les petits villages traversés avaient tous beaucoup de charme, mais nous pensons qu’il doit être très difficile d’y vivre en hiver à cause de l’isolement.


Le lendemain, nous avons continué notre route, avant de faire une pause d’une semaine pour notre dernier Wwoofing du voyage. Pour y arriver, nous avons dû franchir notre première vraie montée Jurassienne, celle de la montée du Lect. La montée du Lect est une montée de plus de 8 kilomètres, avec des parties à plus de 8%, pour finir à une altitude à 716 mètres de hauteur. Autant vous dire que l’ascension a été plus que difficile, voire même horrible. C’est essoufflés, en ayant fait avec de très nombreuses pauses et en ayant avalé un grand nombre de carrés de sucre que nous sommes arrivés à bout de cette montée, encore plus fiers que celle de la veille. Nous avons ensuite poursuivi notre route pour arriver à Moirans en Montagne où Alex et Vanessa nous attendaient dans leur ferme.


Notre dernier Wwoofing vous sera raconté dans notre prochain article.



A très vite, Maude & Benjamin 

mardi 9 septembre 2014

lundi 1 septembre 2014

La vallée du Rhône

Après le littoral languedocien, c'est à Montpellier que notre route a continué afin de pouvoir faire une petite pause chez la famille. Durant 5 jours, nous avons laissé le tandem au garage, et avons pu reposer nos jambes. Cette petite pause nous a permis de profiter de la famille, tout en reposant les mollets. Nathan mon filleul nous avait concocté un programme, avec visite du zoo et de la serre amazonienne, baignade au lac pour enlever les traces du bronzage cycliste, partie de xbox, et jeux de sociétés. Ces 5 jours ont tout juste été suffisant pour tout finir.



Etant arrivés le lundi, le samedi matin nous avons repris la route en direction d’Anduze. La reprise a été dure pour les mollets, nous avons emprunté une partie de la route des Cévennes et les quelques côtes suivies d’un gros orage nous ont vite remis dans le bain. Notre arrêt a Anduze nous a permis de visiter la bambouseraie. Nous sommes tombés sur un super guide qui nous a expliqué tous les secrets du bambou, avant de nous laisser nous balader dans l’immense parc. Après 1h30 de visite,  nous avons continué notre chemin jusqu’à la ville d’Uzés pour aller au musée Haribo. Mauvaise idée en période estivale, le monde et la file d’attente du musée nous a découragé, après une halte rapide à la boutique, nous sommes donc retournés dans le centre d’Uzès pour faire une balade dans la vieille ville.


Après Uzès c’est à Avignon que nous nous sommes rendus en empruntant la vélo route du Gard et une partie de la Viarhôna. Nous nous sommes quelque peu perdus ce qui nous a valu une dizaine de kilomètres en plus au compteur. Arrivés à 15h à Avignon, nous sommes directement allés au camping afin de tout installer et de pouvoir nous promener plus léger sans tout notre chargement. Nous avons fait la visite du Palais des Papes et à défaut d’avoir une visite guidée, ce sont les audio guides qui nous ont permis de déambuler dans le palais. Par la suite, nous avons profité de la belle soirée d’été pour nous balader dans la vieille ville.


Le lendemain, nous nous sommes levés de bonne heure afin d’arriver tôt chez un réparateur de vélo, pour changer un rayon et faire faire une révision du tandem. C’est toute la journée que notre tandem est resté chez le réparateur (moins sympathique que celui de Bretagne), nous avons donc dû prendre le bus afin de retourner dans le centre d’Avignon.  Nous avons profité de  cette journée « off » pour  aller dans un pub profiter du wifi et faire des mises à jour sur le site internet ainsi que le tri de nos photos. C’est à 17h30 que nous sommes allés récupérer le tandem, nous n’avons pas repris la route au vu de l’heure et avons passé une deuxième soirée à Avignon.

C’est de bonne heure le lendemain que nous avons repris la route en direction de Château Neuf du Pape, où nous avons suivi une vélo route à travers les vignes, ce qui nous a permis entre autre de voir le mont Ventoux, ainsi que les Dentelles de Montmirail. Cette partie de la route nous a beaucoup plu, les paysages a travers les vignes étant magnifiques.


Nous avons ensuite continué notre parcours à travers les vignes jusqu’à Vaison la Romaine où après la visite de la ville basse nous sommes allés a Vinsobre notre ville étape de la nuit. Vinsobre est un petit village de Provence magnifique a 500 mètres d’altitude avec une superbe vue sur le mont Ventoux. Le soir il y avait un petit marché nocturne avec des produits du terroir, et après avoir discuter avec un oléiculteur de notre tour de France, il nous a très gentiment offert un pot de tapenade, un régal !

Le lendemain, nous sommes allés nous balader à Nyons, visiter un moulin, acheter de l’huile d’olive et le soir, Camille une amie à moi a passé la soirée avec nous au restaurant. Un très fort orage très impressionnant nous a contraint à rentrer,  nous avons passé la nuit chez Camille à l’abris. Nous sommes repartis le sur lendemain de Nyons, continuer notre périple à travers la Provence jusqu’à la ville de Suze la Rousse, puis Bollène la Croisière avant d’arriver en Ardèche.

A partir de la ville de Bourg St Andéol, la route a été extrêmement difficile pour nous, à cause du très fort dénivelé. Nous avons pris une côte de plus de 15 kilomètres, c’est exténué que nous sommes arrivés à la grotte de la Madeleine pour une visite guidée très intéressante. A la fin de la visite, nous avons dû de nouveau grimper sur près de 10 kilomètres afin de nous rendre au camping de St Rèmeze.

Le camping où nous avons fait la nuit étape proposait des journées en canoë afin de faire la descente des gorges de l’Ardèche. Nous  avons pris le bus devant le camping pour aller à Vallon Pont d’Arc la ville de départ. Quelle idée nous avons eu de faire les gorges de l’Ardèche le weekend du 15 août… Près de 3 000  canoës ont eu la même idée que nous. Au moment du départ grosse cohue, les gens se bousculaient pour pouvoir partir, nous étions en plein milieu de la jungle !! Nous avons laissé le flot partir afin de pouvoir être plus tranquille. Le matin nous n’avons presque pas pagayé, c’est le courant qui nous a promener, nous avons pu prendre le temps de découvrir les sublimes paysages, regarder les poissons, les vipères sur l’eau… Après le pique nique, le plus gros du monde du avait dépassé, nous avons pu accélérer la cadence et profiter des rapides. En une journée le canoë s’est retourné une seule fois ! Le soir au camping, nous avons décidé de revoir notre parcours. Il fallait se faire une raison, l’Ardèche c’est magnifique, mais l’Ardèche ça grimpe beaucoup trop, en tandem les montées sont trop difficiles, nous avons donc choisi d’abandonner, et de rejoindre Lyon par le Rhône en empruntant la vélo route de la Viarhôna. 


Nous avons ensuite roulé jusqu’à Montélimar pour une halte gourmande dans une nougaterie, puis continué la route le long du Rhône jusqu’à Valence puis Condrieu. La Viarhôna n’est pas terminée partout, de plus les cartes n’indiquent pas toujours les mêmes parcours que les panneaux, parfois les deux rives sont cyclables, et la mauvaise signalétique rend souvent le parcours quelque peu compliqué. De plus bien souvent on longe un canal de déviation du Rhône qui nous fait passer devant des usines ou des centrales, ce qui rend le parcours sur certaines portions de routes beaucoup moins agréable. Le côté positif pour les cyclistes est le fait que ce soit plat et qu’on ne rencontre aucune voiture.


A partir de Condrieu et jusqu’à Vienne, la Viarhona est beaucoup plus belle, car elle nous fait passer à travers des vignes, des parcs et une réserve naturelle pour les oiseaux. A partir de Vienne et jusqu’à Lyon la Viarhôna n’est pas finie, beaucoup de cyclistes nous on déconseiller de prendre la départementale qui est dangereuse et qui longe des raffineries. Nous avons donc choisi de tricher un peu et de prendre le train de Vienne à Lyon sur 20 kilomètres. Rien n’est impossible pour le MaubenBike, pas même le ter !! C’est sous le regard amusé des contrôleurs et surpris des passagers que nous avons pris le train. Arrivée a la gare Part Dieu, nous avons repris la route de la Viarhôna passant par le parc de la tête d’or, le parc de la Feyssine, et celui de Miribelle Jonage. Après cela, nous avons repris un bout de route pour arriver à Saint Romain chez mes parents pour une pause de 12 jours. Nos aventures jalioromaines vous seront racontées dans notre prochain article !!

A très vite , Maude & Benjamin 

samedi 9 août 2014

Le MauBenTour en détail

De petites modifications d'itinéraires ont eu lieu au fur et à mesure du voyage, voici donc une carte avec le tracé précis de notre parcours.

Pour voir la carte il faut cliquer ICI !!

mardi 5 août 2014

Photos du Canal au Littoral

Pour découvrir notre dernier album photo, il faut cliquer ICI !!

Du canal au littoral

On a vraiment pris beaucoup de retard et on s'en excuse, on a eu des difficultés à avoir internet ces jours-ci, préparez vous donc à avoir de la lecture ! 

Nous vous avions quitté en Dordogne, nous avons ensuite continué notre route en effectuant un petit changement dans le parcours pour rejoindre le canal latéral à la Garonne. En effet, dans notre itinéraire initial peu de routes cyclables étaient disponibles, nous avons donc décidé d'éviter les grandes nationales et de prendre la vélo route du Lot, afin de rejoindre le canal. Nous avons bien fait de changer de parcours car la vélo route nous a montré de très beaux paysages, et nous a permis d'emprunter de toutes petites routes de campagne. Le seul bémol de cette journée a été la chaleur, nous avons roulé avec 38°, les montés ont donc été très difficiles pour nous, malgré tout nous avons trouvé cette partie très belle. Nous avons pu visiter des bastides, ville médiévales très nombreuses dans ce département. 


Une deuxième journée sur la vélo route du Lot à Vélo a été nécessaire pour nous amener jusqu'à la fraîcheur du canal latéral à la Garonne. Nous avons continué à traversé la campagne et les bastides pour finalement arriver à Damazan, ville départ de notre parcours sur le canal. Partis très tôt le matin pour moins rouler sous la chaleur étouffante, nous avons pu arriver tôt au camping et pouvoir profiter d'un lac pour nous baigner (et oui c'est dur les voyages à vélo...)

Notre premier jour de périple le long du canal latéral à la Garonne a été beaucoup plus facile car tout plat, et sous un ciel nuageux. La fraîcheur de cette journée nous a permis de rouler plus vite, c'est donc en fin de matinée que nous sommes arrivés à Agen. Après une balade et le pique nique pris dans la vieille ville, nous avons repris repris la route le long du canal pour arriver à notre ville étape Boé, où nous avons pu dormir dans un petit port, à côté d'autres voyageurs à vélo et des bateaux de plaisance. Nous n'avions encore jamais autant croisé de voyageurs à vélo que sur le canal, très touristique, et totalement cyclable. Cette partie est très agréable car nous sommes en pleine nature, le long du canal, et ne croisons aucune voiture. Nous avons donc pu faire des rencontres très sympathiques avec d'autres voyageurs. 


Nous avons ensuite repris la route sur le canal en direction de la ville de Moissac, de nouveau avec un grand soleil. Après une balade dans le très beau centre historique de la ville, nous avons fait la visite guidée du cloître de l'abbaye de Moissac. La visite a été très instructive, et nous a permis de déchiffrer les chapiteaux et autres inscriptions. 



Une fois la visite terminée, nous sommes allés au camping rejoindre les parents de Sandra, pour une très bonne soirée tous ensemble. Nous avons de nouveau continué notre chemin sur le canal, où nous avons pu voir un immense pont canal. Un pont canal est un pont plein d'eau afin que les bateaux puissent y circuler. 


Nous avons ensuite poursuivi la route jusqu'à la ville de Montech, où après le pique nique, nous avons une fois de plus modifié l'itinéraire pour changer de canal et aller visiter la ville de Montauban. Montauban est une ville faite totalement de brique, ce qui a totalement changé par rapport à ce que nous avions vu jusqu'à présent. Après une petite balade dans le centre historique de la ville nous avons fait le chemin inverse pour reprendre le canal latéral à la Garonne. 

Pour continuer sur le thème de la brique nous avons avancé sur la canal jusqu'à la ville de Toulouse. La journée a été rythmée par la grande chaleur et les petites averses d'orages. Nous avons fait une balade rapide dans Toulouse, rapide car il est difficile pour nous de circuler dans les grandes villes avec le tandem, les ruelles sont impraticables, et les grands boulevards souvent dangereux pour nous. Nous nous sommes ensuite de nouveau réfugiés sur le canal. A partir de Toulouse, on quitte le canal latéral à la Garonne pour commencer le canal du midi. 


Après avoir quitté Toulouse, nous avons longé le canal du midi jusqu'à la ville de Carcassonne avec au programme visite de la cité historique. Notre programme a légèrement été perturbé par la foule, ce qui a rendu la balade quasiment impossible, nous avons donc choisi de faire le tour des remparts de la ville par le château, afin de prendre de la hauteur et de limiter le monde. Nous avons pu voir Carcassonne du haut des remparts et en faire le tour avant de repartir suivre le canal, beaucoup moins mouvementé. 


Le soir au camping, nous avons sympathisé avec un couple de voyageurs à vélo, faisant eux aussi le canal du midi à vélo, nous avons eu la surprise de les retrouver le lendemain dans le même camping, après avoir passé la journée de nouveau le long du canal. Nous sommes allés après notre journée de vélo boire un verre avec eux dans un beau petit village le long du canal, et ils ont eu la gentillesse de nous inviter à manger avec eux au restaurant. Nous avons passé une très bonne soirée en leur compagnie. 


Le canal du midi est totalement différent de celui latéral à la Garonne. Le canal latéral est beaucoup plus roulant, car la piste cyclable est totalement goudronné, cependant, il est plus monotone dans l'enchaînement des paysages, ce qui est l'inverse pour le canal du midi qui est bien plus joli, avec des paysages sans cesse différents. Cependant le canal du midi lui est lui beaucoup moins roulant, voire pas roulant du tout à certains passages, il s'est avéré être très difficile pour nous en tandem. Nous ne conseillons pas la fin du canal du midi en tandem, chargé comme nous l'étions, car le chemin de halage n'est pas du tout entretenu et en extrême mauvais état à certains endroits, il y avait beaucoup de trous, de flaques et de racines. de plus certaines parties du canal sont en plein soleil car les platanes ont commencé à être coupés sur certaines parties, ce qui à cause de la chaleur rend la route encore plus difficile qu'elle ne l'est. Nous avons beaucoup souffert durant deux journées étapes. 


Nous avons ensuite repris la route pour faire un crochet pour aller jusqu'à la ville de Narbonne, où nous attendaient Nicole et Bernard, la cousine du père de Benjamin et son mari. Nous avons passé la journée avec eux et avons pu visiter la ville de Narbonne avant d'aller à l'abbaye de Fontfroide, une magnifique abbaye cathare, ou nous avons ensuite pu nous balader dans la roseraie et dans les jardins. C'est avec quelques gouttes sur la route du retour que c'est terminé cette très bonne journée. 


Nous avons continué le canal de nouveau sous une grande chaleur pour aller jusqu'à la ville de Béziers qui est une très belle ville perchée. Nous avons fait chauffer les mollets pour pouvoir arriver en haut et faire une petite balade. Nous avons aussi pu voir les célèbres 9 écluses de Béziers très impressionnantes par leur fonctionnement. Cette partie de la route a été beaucoup plus simple pour nous car la route ici est bien entretenue est de meilleure qualité. Après Béziers c'est à Marseillan et Sète que nous sommes allé pour terminer notre aventure sur le canal du midi et voir la méditerranée. Cette partie de route s'est faite sur une grande voie verte, qui est très agréable. Nous avons entre autre pu voir des flamands roses!


Notre arrivée sur le littoral méditerranéen nous a directement conduit par la suite à Montpellier, où nous avons pu faire une petite pause chez mon oncle et ma tante afin de recharger les batteries avant de reprendre notre route. 


Pour en savoir plus il va falloir attendre notre prochain article, mais promis cette fois ci on vous fera moins attendre !! 

A très vite, Maude & Benjamin 

jeudi 17 juillet 2014

Album du marais Poitevin à l'homme de cro magnon

Cliquez ICI  pour voir notre dernier album.



De la Venise verte à l'homme de Cro magnon

Notre aventure continue avec 3250 kilomètres au compteur. Après avoir quitté Pascale, Claude et leurs abeilles nous avons repris la route sous une chaleur étouffante en direction de la Venise verte, partie mouillée du marais Poitevin. Au programme, balade en barque dans le marais classé. Afin d’arriver dans cette partie du marais nous avons emprunté de petites routes très agréables longeant la sèvre. Notre balade en barque faite avec un guide nous a permis de découvrir une partie cachée du marais, que nous pouvons voir seulement en bateau.  Balade qui s’est terminée sous la pluie, car comme on dit après le beau temps vient la pluie, nous avons donc connu une période de quelques jours marquée par des averses et une petite chute des températures. C’est donc tout mouillé que nous avons terminé la journée.




C’est dans le marais que notre aventure vendéenne s’est terminée, nous avons ensuite repris la route en direction de la côte Atlantique pour rejoindre la ville de la Rochelle. Pour se faire, nous avons emprunté une route à vélo à travers les canaux du marais. C’est sous un ciel menaçant que nous sommes arrivés à destination, après la visite de la tour St Nicolas (une des tours du port de la Rochelle), c’est sous un grand soleil que nous avons juste eu le temps de faire le tour de la ville, avant de devoir trouver un abri pour le pique nique à cause des gouttes.


Nous avons ensuite pris la vélodyssée (grande route cyclable le long de la côte de Roscoff à Biarritz) pour nous rendre à Rochefort afin de visiter la corderie royale, notre route sur 35 kilomètres s’est faite sous la pluie et avec le vent de face.
Après Rochefort c’est à Saintes que nous sommes allés, sur une route encore et toujours pluvieuse, jusqu’à Saintes où le soleil est apparu pour notre arrivée, ce qui nous a permis de faire une très belle balade dans la vieille ville. Le soleil nous a suivi jusqu’à Cognac, puis Angoulême où nos jambes ont bien souffert des très longues montées. Le fait d’avoir quitté le littoral s’est très vite ressenti au niveau des jambes, de plus il n’y a pas de piste cyclable le long de la Charente à la différence de d’autres cours d’eau comme la Loire par exemple, ce qui nous a obligé à prendre  de petites routes de campagnes très vallonnées.


Cette partie de la campagne a été très agréable, nous avons traversé de très beaux petits villages pour pouvoir arriver dans le nord du Périgord, ce qui nous a encore plus fait souffrir, car le Périgord est lui aussi très vallonné. C’est sous quelques averses que nous avons fait notre entrée dans le Périgord vert, nous avons continué notre route jusqu’à Périgueux, qui est une très belle ville, avec un cœur ancien très important. Nous avons eu la chance de pouvoir nous balader sous un grand soleil, et de profiter d’un marché nocturne dans la vieille ville.

Nous avons ensuite continué notre route jusqu’à la vallée de la Dordogne, où nous avons eu notre deuxième crevaison en pleine descente, perdu dans la campagne. Nous avons vraiment aimé cette partie du Périgord noir, entre la vallée de la Dordogne et celle de la Vézère. De très beaux villages sont à visiter, c’est aussi ici que de très nombreuses grottes préhistoriques sont à découvrir. C’est ici, chez l’homme de cro magnon que nos parents sont venus nous rejoindre pour un weekend de retrouvailles.


Durant ce weekend, à défaut du beau temps, nous avons tout de même fait de très belles visites, et aussi très bien mangé. Cette partie du Périgord concentre de très nombreux « plus beaux villages de France », nous avons donc pu faire la visite de quelques uns comme Beynac et Cazenac, Castelnaud la Chapelle, Domme ou encore celui de la Roque Gageac. La pluie nous a permis d’aller nous abriter dans une grotte préhistorique, celle du sorcier, ou se trouvent de nombreuses gravures, dont celle d’un homme, ce qui est très rare dans l’art pariétal. Nous avons aussi visité une ferme de production de foie gras qui élève ses oies. Le Périgord est la région du foie gras, et du canard, c’est donc sous toutes leurs formes que nous les avons dégustés (c’est aussi plus lourds que nous sommes repartis…)


Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, à la fin du weekend, chacun à repris la route, en voiture ou à vélo pour les plus courageux !
Nous avons maintenant 3250 kilomètres au compteur, et sommes toujours autant ravis de notre voyage, qui nous donne à voir de très beaux paysages. Nous avons adoré la partie mouillée du marais Poitevin, et aussi la Dordogne, qui sont de magnifiques coins (idée de vacances pour ceux qui ne sauraient pas encore où partir).


Nous avons continué notre route en direction du canal du midi, mais un peu de patiente, il vous faudra attendre notre prochain article pour connaître la suite de notre périple. 

A très vite, Maude & Benjamin      

dimanche 6 juillet 2014

Photo du Wwoofing à la miellerie

Voici le LIEN des photos de notre dernier Wwoofing !

Wwoofing à la miellerie des Fontenelles

Pour notre troisième Wwoofing, c'est chez Pascale et Claude que nous nous sommes rendus, un couple d'apiculteurs qui exercent dans la partie vendéenne du marais Poitevin. Durant 8 jours, nous avons appris chez eux le monde de l'apiculture et des abeilles, monde fascinant qui nous a grandement passionné. 

Pour notre première matinée de Wwoofing, nous avons été séparés, Maude est restée avec Pascale à la miellerie, étiqueter des pots de miel pour une commande. Benjamin lui est parti avec Claude afin de préparer des ruches pour la transhumance (et oui les abeilles aussi transhument!). Afin de les préparer, il faut récolter le miel des ruches pour qu'elles puissent être par la suite déplacées. 
Durant l'après midi, nous sommes tous les deux restés avec Pascale afin de trier le pollen qui sera mis en pot et vendu à la boutique. Le pollen se récolte sous les ruches dans des trappes installées afin de pouvoir le récupérer. 


Les trappes permettent de récupérer seulement 10 % du pollen des abeilles afin de ne pas affaiblir la colonie, de plus, toutes les ruches ne sont pas équipées en trappes. C'est un système de grille à travers laquelle passe les abeilles et qui récupère un peu de leur pollen, seulement dans les plus fortes colonies. Le pollen est par la suite trié à l'aide d'une machine une première fois, et trier à la main avec une pince à épiler une deuxième fois. 
En fin d'après midi, Claude nous a présenté ses abeilles "buckfast", qui sont une race d'abeilles issues de croisement de plusieurs abeilles afin d'obtenir une très bonne race. Les buck (dans le jargon apicole) sont très dociles et peuvent être travaillées sans aucune protection preuve à l'appui :



Pour notre deuxième journée, nous avons revêtu nos combinaisons de protection pour une matinée sur le terrain. Nous avons commencé par voir comment diviser une ruche en plusieurs petites ruchettes afin d'agrandir le cheptel, et au final d'avoir un plus grand nombre de colonies. Chaque nouvelle ruchette reçoit une nouvelle reine, avec une partie des abeilles de l'ancienne ruche et crée une nouvelle ruche. Par la suite nous sommes allés avec Pascale sur ses ruchers afin de récolter du pollen. Le pollen se consomme frais ou sec, c'est un aliment riche en vitamine et il permet de combler certaines carences. En général on fait une cure de pollen avec une cuillère à soupe le matin pendant 1 mois. 
L'après midi, les travaux manuels étaient au programme, Pascale nous a demander de préparer des ruches afin d'accueillir ses ruchettes. Benjamin en a monté quelques unes, par la suite nous avons dû les peindre. Pascale travaillant dans le bio, nous avons dû utiliser des matériaux non chimiques comme la chaux et des pigments pour peindre les ruches et cela en plusieurs étapes. 
Le soir nous sommes allés avec Claude voir en quoi consistait la transhumance des abeilles. Les abeilles sont transhumées afin d'obtenir un miel différent selon les floraisons. Par exemple ici les abeilles qui se trouvaient près des châtaignés ont été déplacées près des champs de tournesol. La transhumance doit se faire de nuit car il fait être sûr que toutes les abeilles se trouvent dans la ruche (les abeilles ne volent pas la nuit). 


Notre troisième journée a commencé par une grasse matinée, nous avons ensuite aidé Pascale à trier son pollen, qui est un travail long et rigoureux. L'après midi, nous avons continué notre peinture sur les ruches, de couleur violette grâce à un mélange de pigments. 


Pour notre quatrième journée, nous avons fait atelier confiture. Pascale vend des confitures maisons au miel. Nous avons coupé en morceaux et trié 10 kilos d'abricots. La confiture a ensuite été aromatisée à la lavande. Par la suite, la confiture a été mise en pot et stérilisée afin d'être vendue à la boutique et sur les marchés. Nous avons fini la journée par trier un peu de pollen, avant de partir faire un petit tour en ville avec eux.



Le cinquième jour, nous sommes allés avec Pascale sur l'ensemble de ses ruchers afin de récolter du pollen à cause de la pluie de la veille, afin d'éviter qu'il se gorge d'humidité. Après une heure de récolte nous avons réuni 1.7 kilo de pollen (ceci n'est pas représentatif de l'ensemble des récoltes). L'après midi, nous avons eu quartier libre, nous en avons profité pour aller à Marans et faire un tour de bateau sur la sèvre. Les 30 kilomètres aller avec le vent dans le dos se sont faits beaucoup plus facilement que les 30 retour avec cette fois ci le vent de face. 



Le sixième jour, nous sommes allés nourrir les petites ruchettes crées à partir de la ruche divisée le deuxième jour. Le temps que la colonie se refasse en nombre, il est important de donner du sirop très sucrée aux abeilles. Pour terminer la matinée, nous avons fini de monter les ruches que nous avions assemblées et peintes. Pour cela nous avons fixé les ruches aux fonds de ruche (où se trouve la piste de décollage et atterrissage, nous avons ajouté un nourrisseur (ou l'on verse le sirop) et un toit aux ruches. L'après midi c'est avec Claude que nous sommes allés dans le marais afin de récolter du miel dans ses ruchers (toujours pour préparer la transhumance). Afin de bien récolter sur une ruche, il faut commencer par enfumer la ruche par l'entrée pour avertir de notre présence. On continu en enlevant le toit et le nourrisseur, on peut alors fumer l’intérieur de la ruche afin de calmer les abeilles. Par la suite, on peut sortir les cadre de la hausse (partie supérieur de la ruche réservée à la production de miel) pour voir si il y a du miel ou non. Si le cadre est plein de miel, il faut le taper sur le bord de la ruche pour faire tomber les abeilles, et remplacer le cadre plein par un vide. Tous les cadres pleins sont mis dans une hausse vide rangée ensuite dans le camion. Nous avons fini la journée par une balade avec Claude dans le marais. 


Le septième jour, nous sommes allés récolter deux autres ruchers avec Claude dans la matinée. L'après midi, nous sommes allés faire un tour dans le marais pour faire du repérage avec Claude afin qu'il choisisse l'endroit où il allait mettre ses ruches pour la transhumance. Les lieux sélectionnés ont été ceux à proximité des champs de tournesol. Nous sommes ensuite allés faire un tour au musée parc de finfarine, qui est consacré au monde de l'apiculture et des abeilles. Ce lieu est géré par une association où Claude est membre actif. 

Pour notre huitième est dernière journée de Wwoofing, nous sommes allés à la Rochelle avec Claude afin de récolter d'autres ruchers à lui. Trois ruchers ont été récoltés le matin. L'après midi, nous sommes restés avec Pascale afin de l'aider à trier du pollen. Ensuite nous avons fait une nouvelle confiture, cette fois ci à la figue et à la rhubarbe. Pour notre dernière soirée, nous sommes allés nous balader à Luçon, la ville la plus proche de chez eux. 



Cette expérience dans l'apiculture a été très enrichissante pour nous, nous remercions très sincèrement Pascale et Claude qui ont su nous transmettre leur passion et prendre le temps nécessaire pour nous apprendre les techniques de l'apiculture. Les abeilles sont fascinantes, nous avons d'autant plus pris conscience de l'importance qu'elles ont dans notre quotidien, et en quoi il est plus que nécessaire de les protéger. Durant cette semaine, nous avons pu voir différents ruchers empoisonnés à cause de l'utilisation de pesticides, et nous sommes restés impuissants car malheureusement il n'y a qu'en raisonnant l'agriculture que nous pourrons les sauver. Nous sommes par exemple trop peu nombreux à savoir que l'utilisation de pesticide doit se faire obligatoirement de nuit, afin qu'ils aient le moins d'impact sur les abeilles. Cette règle n'est malheureusement que trop peu appliquée. 
Encore merci à vous deux pour votre accueil et pour tout ce dont vous nous avez transmis. 

Maude & Benjamin